A MARIE KABOU MANDIOUBA

Ecouter le poeme

Le temps que brûle mon cierge
Je convoquerai la ferveur ambiante
Pour enclencher ma symbiose avec l’Univers
Je pénétrerai les secrets de la pénombre
Pour alourdir le poids de mon recueillement
Resteront closes les portes de mon être
Pour me détacher un temps du bas monde
Le temps que brûle mon cierge
Sur toute lumière qui s’élèvera au ciel
Je confierai la bénédiction du Psaume 22
Le temps que brûle mon cierge
Ses larmes sur le chandelier
Imiteront la lourde chute de mes paras oculaires
Ses larmes sur le chandelier
Témoigneront de ma grande peine
Ses larmes sur le chandelier
Accompagneront l’ardeur de mon oraison
Le temps que brûle mon cierge
Je m’agripperai aux ailes du vent pour percer le mystère
Kabou
Je suivrai les traces de la pluie pour sonder ta position
Kabou
Je mobiliserai les baleines du monde pour te rechercher sous les flots
Kabou
Repose en paix dans les bras de l’Indéfinie Etendue
One thought on “LE TEMPS QUE BRULE MON CIERGE”

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